Des 360 arrondissements que compte notre triangle national, Ndikiniméki est l’un des plus anciens. Nonobstant son âge, il fait l’ombre de lui-même pour des raisons que les Banen ignorent. A le comparer à certaines villes aussi centenaires qui font la fierté du pays quant à l’urbanisation et autres aspects socio-économiques, force est de pencher sur les causes de ce retard. Le sujet est bien crucial et interpelle chacun à une prise de conscience, au-delà des clivages politiques.

Suivant ce qui précède, depuis quelques mois notre cité centenaire affiche fière allure comme on le constate, des tas d’immondices jonchant la ville ont disparus au même titre que la broussaille du mythique marché de Ndikiniméki. Celui-ci est cours de réhabilitation avec la construction des étales à la grande satisfaction des bouchers disséminés à travers le centre-ville.

Le meilleur est à venir sur ce même site au grand bonheur des Ndikinimekois.

Et si l’on y respire désormais de l’air pur, que dire des balades nocturnes ? Eh bien !  Fini là aussi le stress.

Les noctambules sont en haut, l’éclairage public résout leur problème avec les délestages.

Ndikiniméki « by night » ressemble aussi un peu à une ville moderne depuis un peu plus d’une semaine avec l’installation des lampes solaires.

Le chantier est vaste en cette ère et il ne fait que commencer. Mais en très peu de temps, les initiatives et les efforts sont à salués et ils augurent une lueur d’espoir.