
Le secret de Salomon Eheth
Nommé ambassadeur, représentant permanant du Cameroun pour les nations unies à Genève en suisse par le chef de l’Etat, le 3 juillet 2020, sa compétence et son efficacité sont sans doute le résultat de cette haute marque de confiance.
Homme de mesure, et de tempérance, il a la prudence et la pondération des hommes de cabinet. La réserve des diplomates. Toujours effacé des médias et de l’espace public, il a le mot juste pour ceux qui ne veulent pas trop en dire. Sa discrétion est sa force et sa seconde nature. Agé de 59 ans, l’originaire de l’arrondissement de Nitoukou par Ndikiniméki dans le département du Mbam et Inoubou a travaillé au ministère des relation extérieures, au cabinet civil comme chargé de mission puis à la présidence de la république. Ministre plénipotentiaire hors échelle, il est titulaire d’un doctorat en relation international option droit et d’un diplôme de l’académie de droit international de la Haye aux Pays-Bas. Sa nomination par le chef de l’Etat comme directeur de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) en 2017, le diplomate n’a pas manqué s’instaurer sa touche.
Depuis son arrivé, il a redonné vie aux relations internationales, En organisant des grandes conférences avec les invités de marques (les ambassadeurs, les Nations unies etc.) il a rehaussé l’image de l’institut sur le plan international. Comme un inamovible surveillant général, il a assuré la discipline, en veillant que les horaires de cours sont respectés et le code vestimentaire. Sur le plan des infrastructures, il a rénové plusieurs bâtiments délabrés, la construction d’un portail, etc. Le diplomate a veillé sur un management rigoureux et académique c’est certainement pour cette raison que le jour de sa nomination comme ambassadeur, l’euphorie s’est emparée de ces étudiants et de ses collègues.
Qui n’ont cessé de marteler « C’est le résultat de l’efficacité ». Grand officier de l’ordre national de la valeur, Salomon Eheth est un dinosaure des relations internationales car au cours de ses 3 années à l’IRIC il a signé plusieurs accords et partenariat dans l’optique de donner plus du poids et de faire de cette école le carrefour des relations internationales. Même si son départ est triste, ses marques sont toujours dans les coeurs, car les bonnes choses ne durent guère.