Mougnok Grâce divine : « Comment je me suis retrouvée dans l’agroalimentaire ? »

Mougnok Grâce divine : « Comment je me suis retrouvée dans l’agroalimentaire ? »

Ceux qui me suivent depuis savent que ma passion est de faire comprendre aux femmes qu’elles ont plus de valeurs et même de choses à donner à cette société qu’elles ne le croient.

Pour moi, une femme qui connaît sa valeur, son rôle et sa place dans la société est un puissant levier pour la réussite d’une société.

Aujourd’hui le rôle de la femme ne se limite plus seulement à enfanter, nettoyer, laver...

J’entends des hommes dire cette femme est belle! Oui aujourd’hui, avec l’avènement du makeup toutes les femmes peuvent ou mieux font baver les hommes. Ce qui est normal ! Car c’est l’apparence qui attire.

Certaines femmes sont tellement belles que parfois Quand tu vois une (toi même étant femme) tu dis waouhh elle est belle! Mais dès qu’elle t’approche et ouvre sa bouche, tu as envie de vomir.

Malheureusement on a pas encore trouvé comment makeup l’intérieur afin de cacher les imperfections de l’intérieur comme on le ferait avec les boutons sur le visage ou les cernes.

Toujours dans la victimisation, dans les plaintes, avec pour source éternelle de leur problème les HOMMES!!

Je sais que je rêve beaucoup! Mais permettez moi de rêver du moment où je n’aurais aucune facture.

Je rêve d’une société où les femmes se prennent en chargent et arrêtent de voir en l’homme uniquement un portefeuille.

Une société où les femmes utilisent leur cerveau et leur dix doigts pour se prendre en charge.

J’aime à dire que l’amour est un intérêt et quand je le dis, on ne voit en ce mot intérêt que l’argent. Parce que les femmes ont fait passer l’argent comme étant le seul intérêt qu’elles visent chez les hommes.

Imaginez une société où chaque femme peut avoir une activité génératrice de revenu!

On vivrait des relations pures basées toujours sur un intérêt mais différent de l’argent comme c’est le cas pour la plupart aujourd’hui. Car, lorsque l’intérêt qui lit c’est l’argent, on connaît à quoi ressemble ce genre de relation.

C’était et c’est mon discours chaque fois que je prends des femmes en Coaching qui n’ont pour seule source de revenu que l’homme.

Et j’ai toujours cette réponse : “oui ce que tu dis est intéressant mais on fait comment? Nous on ne peut rien faire Où je n’ai aucun diplôme, je ne suis pas allée à l’école”.

J’avais donc après des séances de coaching des femmes bien motivées mais qui n’arrivaient toujours pas à passer à l’action.

Et quelques semaines plus tard, elles revenaient avec le même problème. Parfois la seule solution à leur problème c’était l’argent mais qu’elles ne se voyaient pas avoir autrement que derrière un homme.

Il faut dire que déjà en Afrique la notion de coaching est peu connu et pour ceux qui la connaissent, très peu de personnes paient pour un coaching.

Donc en gros je me retrouvais à me vider en donnant des conseils et des accompagnements gratuits à des personnes qui les mettaient très peu en application et qui faisaient du sur place.

Après le coaching ne donne pas encore l’argent au Cameroun faut le dire. Or, J’ai les factures à payer.

Moi même j’étais à l’épreuve il fallait que je pratique les conseils que je donne. Trouver une activité qui me fasse utiliser mon cerveau et mes 10 doigts afin de prêcher par l’exemple.

Me voici donc dans l’agroalimentaire. Avec quelques compétences en transformation des fruits et en pâtisserie.

Je me suis donc lancée parce que ce qui est important c’est d’aller avec la force que tu as.

Souvent la solution est toute proche de nous mais on ne la voit pas on cherche très loin.

Pour les femmes c’est davantage compliqué je sais de se lancer et faire quelque chose qu’on a pas forcément appris à l’école.

Pourtant il y’a beaucoup de secteur d’activité prometteur dans notre pays l’Afrique et notre quartier le Cameroun.

Dans un pays où il y’a tant de problèmes au lieu de se lamenter et pleurer, il faut juste savoir ou mieux avoir les aptitudes de saisir les opportunités.

Ce pays doit être construit et c’est nous qui devons le faire.

C’est pour cela que j’ai pensé apporter à ma façon ma pierre à l’édifice en proposant une formation en transformation de fruits et en pâtisserie.

Pourquoi?

C’est vrai qu’on importe le cure dent, le blé, le riz, le poisson bref presque tout.

C’est vrai aussi que les grandes firmes se font beaucoup d’argent dans notre pays et qu’on a pas des gros moyens pour les concurrencer.

Mais qu’on importe le blé, et qu’on se trouve encore à aller chaque fois acheter des gâteaux, chouquetes, crèmes....dans leur boulangerie c’est décider nous mêmes de mettre une corde à notre cou et nous pendre.

On a des fruits à profusion pourquoi ne pas les transformer nous même, les vendre ou les consommer? Pourquoi acheter leur boisson qui sont nocives pour la santé alors qu’on peut faire les nôtres?

L’avantage pour nous de transformer est important. Tant qu’on exploite pas le secteur secondaire et le secteur tertiaire, nous resterons toujours autant pauvre.

Et la c’est pas le colon qui l’aura décidé c’est nous même.

La formation débutera le 14 juin. Elle se tiendra simultanément dans les villes de Yaoundé et Douala.

Grâce divine Mougnok
L’amazone

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Moukoundy Françoise

commissaire aux comptes

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Rapporteur

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